Quand les livres sont une invitation à la marche #3

par | Juil 13, 2017 | Un livre pour la route | 2 commentaires

Ce sont les vacances, le soleil brille, le rythme ralentit, les oiseaux chantent et l’envie de s’installer à l’ombre d’un arbre et d’ouvrir un livre s’empare de nous. L’été suscite inévitablement ce besoin en moi. Lire. Lire. Et encore lire. Dehors, les pieds dans l’herbe, sous un arbre dont le bruissement des feuilles dans la brise légère m’apaise et me réconforte. Lire sans voir les heures défiler, sans tenir compte des horaires contraignants. Lire pour s’évader, parcourir le monde et découvrir d’autres horizons, pour se détendre et rire, pour réfléchir, prendre le temps de penser et élargir sa pensée. C’est ce que je vous propose dans cette nouvelle sélection de lectures orientées autour de la marche. Suivons L’homme qui marche, Promenons dans les bois et faisons l’Eloge de la marche en compagnie d’auteurs et de marcheurs pas ordinaires.

L’homme qui marche, Jean BéliveauL'Homme qui marche, Jean Béliveau. Quand les livres sont une invitation à la marche.

« Nous sommes libres, Thomas-Eric. Regarde : c’est ça, la liberté. Celle dont tout le monde parle, je suis en train de la vivre. Comprends-tu ? » Il comprend. Et je crois qu’il apprend, aussi. Et moi son père, qui n’ai rien à léguer ni à transmettre, je suis heureux de pouvoir partager avec lui cette expérience unique, celle d’une vie ouverte aux autres et ancrée dans le présent, sans planification. Ses études viennent de s’achever, et avec elles sa vie privilégiée d’étudiant insouciant. Je sens déjà le stress s’installer en lui – insidieusement, mais je n’ai pas peur. Il sait désormais qu’il existe d’autres chemins possibles.
Il faut du courage pour être vraiment libre, et ce courage-là, peu de gens en ont…
En traversant quelques jours plus tôt la région de la Mancha, entre les plaines fertiles autrefois parsemées de moulins, je me suis senti comme Don Quichotte. Jusqu’où peut-on se battre pour une cause qu’on chérit ? Dans les plaines d’immenses pylônes d’éoliennes ont remplacé les moulins… Ma marche n’avait pas de raison d’être, ici. Je l’ai compris peu de temps après mon départ : je marche sans raison définie, ce sont les gens que je croise qui construisent la cause. Sans eux, mon voyage n’a plus de sens… Que pouvais-je apporter à ces peuples d’Occident, enfermés dans leur course ? Dans la beauté abrupte des monts de Tolède, je caresse l’idée d’éviter l’Europe.
L’homme qui marche de Jean Béliveau est le récit d’un homme qui, sur un coup de tête, décide de partir seul sur les routes du monde à pied. Il démarre un jour d’août 2000 et ne reviendra que 11 ans plus tard. Il part seul encouragé par sa femme, Luce, qui reste au Canada et qui le soutiendra tout au long de sa marche. Au cours de son incroyable aventure, il traversera cinq continents, 64 pays, en ayant très peu d’argent en poche. Il connaîtra la liberté totale (enfin presque), les joies et les peines du vagabondage, la « vraie » vie. Celle d’un homme livré au monde dont l’unique préoccupation au quotidien finalement est sa survie. Jean Béliveau n’a rien d’un aventurier. C’est un homme ordinaire comme vous et moi. Il se présente d’ailleurs en toute humilité. Il nous montre ses doutes, ses faiblesses. Il nous livre ses émotions sans emphase et sans se vanter. Ce qui le différence, c’est son courage, le courage de laisser ceux qu’il aime derrière lui et de se lancer. Il ne cherche pas l’exploit. Il marche sans raison. À la recherche de son âme dit-il. Son aventure ne peut que résonner en nous, titiller cette voix intérieure qui nous soumet à la tentation de lâcher tout et de partir mais que la raison rappelle à l’ordre en nous disant que ce n’est pas encore le bon moment. Il nous fait avoir confiance en nos capacités. Au travers de son récit, il nous partage ses rencontres, ses anecdotes, ses observations quelques réflexions suscitées par celles-ci. Nous ne le suivons pas du point A au point B mais au gré de ses souvenirs, des faits marquants, des étapes importantes de son voyage. Il est vrai qu’il est difficile de condenser un voyage d’une telle ampleur en quelques pages. Alors, au fil de la marche, de l’expérience qui s’accumule et de la fatigue, il raconte, comme si nous étions assis ensemble autour d’un feu ou d’une bonne bière. Il raconte de son étonnement en découvrant la mentalité et les peurs de ses voisins américains si proches qu’il ne connaît même pas. Là fois où il est tombé amoureux au Mexique. Son malaise alors qu’il traverse l’Afrique du Sud habité et sa rencontre inoubliable avec Nelson Mandela qui lui ouvrira des portes dans toute l’Afrique. Sa grosse fatigue en Ethiopie. Sa désorientation lorsqu’il arrive en Espagne et sa confrontation avec le monde occidental abondant et frénétique où le sens profond et véritable de la vie semble avoir été perdu alors qu’il vient de passer plusieurs années en Afrique. Ses retrouvailles avec son fils en Ecosse. Sa maladresse culturelle en Iran. L’enfer du désert australien, de la solitude et de l’ineptie de la propriété du sol. Il nous offre un panorama du monde. La vision d’un monde qui a depuis fortement changé.
Dans quelle mesure la propagande médiatique sur les dangers supposés du monde affecte-t-elle leur subconscient ? Les Américains ne voyagent pas, ou si peu… En voyages organisés, comme des enfants pris en charge. Comment pourraient-ils savoir ? Pour la première fois, je me questionne vraiment sur la liberté. L’Amérique du Nord est-elle réellement un modèle ? Je le découvrirai bientôt, les terres de liberté existent partout dans le monde. Et en Iran, je rencontrerai davantage d’esprits libres qu’au long des mois passés dans le sud des Etats-Unis. Les pires aliénations sont celles que soi-même l’on s’impose. Peut-être est-ce cette vulnérabilité qui rend les Américains si attachants.
Au long des quatre mois passés en Afrique du Sud, je serai accueilli par quatre familles noires. Pas une n’acceptera d’évoquer cet apartheid latent. Le tabou est total, scellé à l’écrou sur des cœurs compartimentés où bouillonne encore, quelque part, un remugle de révolte, et de violence.
Les semaines de marche à travers l’Espagne voisine ne dissipent pas mon malaise. Les marques d’attention des familles qui m’accueillent me parviennent au travers d’un brouillard, comme si l’environnement imposait entre nous une barrière infranchissable. Je n’arrive plus à établir de contact. Tout me paraît étrange, et sur la route, tout m’agresse. Les lignes immaculées des chaussées impeccables, la vitesse des voitures, les enseignes publicitaires… En cinq ans et demi, mon cerveau a perdu l’habitude de recevoir ces centaines, ces milliers de messages intrusifs. Je plains ces gens qui courent, après le temps, l’argent, et les superlatifs. Je souffre de ces « extrême », ces « super » ces « extra » affichés qui souillent le paysage et déforment notre rapport au temps. J’ai le sentiment de marcher dans un monde de mensonges, au milieu d’êtres mutants…
Comme au Soudan, j’avais pris soin de laisser pousser ma barbe, croyant ainsi être mieux accepté au pays des mollahs. Quelle erreur ! Quelques jours après mon arrivée, je fais halte dans un vieux restaurant aux murs verts délavés bordant la route de Rasht, ville importante nichée entre le littoral et les pentes de la chaîne de l’Elbourz. À mon entrée, un lourd silence s’installe parmi les clients et le restaurateur, après avoir pris ma commande d’un ton glacial, finit par me jeter littéralement les plats sur la table. À la fin, n’y tenant plus, il me fait signe de déguerpir et éructe en montrant ma barbe : « Coupe ça ! » Le soir même, un homme rencontré dans une échoppe m’explique : dans l’Iran d’aujourd’hui, le port de la barbe est un signe de soutien au régime ! Sans rien dire, un type assis à côté de lui fait un signe de la main feignant de flatter une barbe, suivi d’un mouvement du doigt autour de la tête symbolisant le turban. Là-dessus, il lève l’index qu’il bouge en signe de désaccord. Message reçu.
Je cherche une distraction pour contrer la colère, mais RIEN, c’est plein de RIEN et RIEN. L’absence existe, je la vois, je la prends en photo, des arbustes sur fond de ciel bleu.
Je ne croise pas âme qui vive. À perte de vue, de la terre, de l’herbe jaunie, des arbustes. Il n’y a rien et pourtant, les terres bordant la route sont protégées par de solides clôtures barbelées, fermées par des portails scellés de lourds cadenas. Dans les pays dits « développés », ce ne sont plus seulement les biens qu’on protège, mais le concept même de propriété ! Je marche des kilomètres sans trouver un endroit où planter ma tente, et je dois me résoudre à des actes délictueux pour pouvoir user de mon droit fondamental à dormir. Tout le monde s’en moque, de ce droit, dans les pays capitalistes. Il n’existe simplement pas, je l’ai souvent remarqué : il faut payer pour dormir. Si tu ne possèdes rien, le repos te sera interdit ! Symboliquement, cela me paraît d’une violence inouïe…
J’ai aimé ce récit fluide, honnête et prenant. En le lisant, on a envie de le suivre. On a envie de se lancer dans un tel périple. Et puis, au travers de cette aventure, on change de regard sur le monde. Les préjugés sautent et l’autre est vu avec richesse. On y sent l’amour pour l’autre et l’envie d’un monde en paix. Et puis, et puis, n’oublions pas que cette aventure n’est pas solitaire puisque derrière Jean Béliveau il y a sa femme, Luce, qui l’a soutenu dans les moments les plus durs, qui est celle qui lui aura permis de terminer sa marche et de reprendre des forces quand il ne pouvait plus avancer. L’homme qui marche est donc également une belle histoire d’amour. L’homme qui marche, Jean Béliveau, Arthaud poche Et pour en savoir plus sur sa marche ou voir des photos de son périple, vous pouvez consulter son site Internet.

Promenons-nous dans les bois, Bill Bryson

Promenons-nous dans les bois, Bill Bryson. Quand les livres sont une invitation à la marcheBien que je l’ai lu il y a très longtemps et que l’histoire n’est plus très fraîche dans ma mémoire, j’avais envie de vous partager ce récit de Bill Bryson, Promenons-nous dans les bois car il rentre dans la thématique des livres qui invitent à la marche mais surtout il est tout à fait adapté à la saison. Ce récit léger et drôle emmène le lecteur à la suite de deux marcheurs totalement néophytes sur le très célèbre Sentier des Appalaches qui traverse l’est des Etats-Unis du Maine à la Géorgie. De son jardin, Bill Bryson voit ce très célèbre sentier et se sent comme appelé par l’aventure qu’il suggère. Il se met en tête de partir l’arpenter et d’inviter un ancien camarade à le suivre. Tous deux n’ont jamais fait de randonnée conséquente et s’embarquent dans une aventure qui s’avèrera épique et riche en situations cocasses et loufoques, parfois même désespérantes. J’ai aimé ce roman car il aborde d’un ton léger la randonnée, il parodie légèrement les fanatiques de randonnée et leur course au meilleur matériel possible, il évoque les paysages époustouflants des grands parcs américains et les ravages de l’industrialisation et de l’action de l’homme dans ces paysages. Au travers de l’humour, il aborde des thèmes sérieux et offre un récit documenté sur un des plus mythiques sentiers de randonnée des Etats-Unis aux côtés du Pacific Crest Trail. J’ai aimé ce récit drôle, ironique, grinçant. Je l’ai trouvé également touchant et humain. Nous accompagnons deux anti-héros, deux hommes que tout oppose mais liés par le trail et sa difficulté. Un livre qui ne se prend pas au sérieux et qui fait du bien. J’ai aimé la scène de l’achat de matériel, j’ai aimé ses recherches à propos des ours et comment les éviter, leurs soirées dans des motels miteux, les boulets qu’ils traînent derrière eux, les sacs trop chargés et mal chargés. J’ai ri. J’ai souri. J’ai réfléchi sur les décisions que l’on prend qui semblent a priori bonnes mais qui se révèlent un véritable désastre écologique, à notre impact donc sur la planète. Et j’ai eu envie d’emprunter moi aussi ce sentier ou un autre dans la nature sauvage et puissante d’Amérique du Nord. Il me semble que je n’aurai pas assez d’une vie pour faire toutes ces marches qui m’appellent. Mais qui sait ? Je garde donc de ce récit de Bryson un excellent souvenir et l’envie de lire d’autres récits de cet auteur. Promenons-nous dans les bois, Bill Bryson, Payot

Eloge de la marche, David Le BretonEloge de la marche, David Le Breton. Quand les livres sont une invitation à la marche

Enfin, apportons un peu de sérieux avec cet essai de David Le Breton, sociologue et anthropologue spécialiste de la question du corps, à propos de la marche, Eloge de la marche. J’ai mis plus de 10 ans avant d’ouvrir ce livre. Je l’avais acheté dans une petite librairie près de l’université attirée par son titre au début des années 2000. Les prémices de ce besoin de marcher. Je marchais déjà un peu. J’avais réalisé quelques treks qui m’avaient comblée. Je n’avais pourtant pas grandi dans l’univers de la randonnée ni même de la balade en forêt. Chez moi, on ne marchait pas pour le plaisir de marcher même si ma grand-mère me racontait souvent ses randonnées folles dans les Alpes autrichiennes avec mon grand-père du temps de leur jeunesse. Et donc, en voyant ce livre sur le présentoir, j’ai sauté dessus. Comprendre pourquoi marcher me fait tant de bien. Pourquoi j’en redemande. Et pourquoi tant de marcheurs. Mais je ne l’ai pas ouvert tout de suite. J’ai laissé ce besoin prendre de plus en plus de place. J’ai marché encore et encore. J’ai éprouvé les effets de la marche. J’ai suivi les récits de grands marcheurs. Et puis, un jour, je l’ai retrouvé dans un de mes cartons, ce livre qui m’a suivi dans mes multiples déménagements. Il était là. C’était le moment. Le moment de l’ouvrir, d’analyser ce besoin, de comprendre, de mettre des mots sur ces ressentis et d’ouvrir encore mes horizons.
La marche est ouverture au monde. Elle rétablit l’homme dans le sentiment heureux de son existence. Elle plonge dans une forme active de méditation sollicitant une pleine sensorialité. On en revient parfois changé, plus enclin à jouir du temps qu’à se soumettre à l’urgence prévalant dans nos existences contemporaines. Marcher, c’est vivre par corps, provisoirement ou durablement. Le recours à la forêt, aux routes ou aux sentiers, ne nous exempte pas de nos responsabilités croissantes envers les désordres du monde, mais il permet de reprendre son souffle, d’affûter ses sens, de renouveler sa curiosité. La marche est souvent un détour pour se rassembler soi.
La marche est une expérience sensorielle totale ne négligeant aucun sens, pas même le goût pour qui connaît les fraises des bois, les framboises sauvages, les myrtilles, les mûres, les noisettes, les noix, les châtaignes, etc., selon les saisons.
La marche est une traversée du silence et une délectation de la sonorité ambiante car on ne conçoit guère la tournure d’esprit ou la redoutable distraction de qui déambulerait le long des glissières d’autoroutes ou même au bord d’une nationale. Le marcheur prend la clé des champs pour échapper notamment au bruit des voitures ou au martèlement des autoradios. Il est à l’écoute du monde.
Au travers de cet essai, David Le Breton explore ce qu’est la marche pour le corps, l’esprit, les sens, l’âme. Il invite à suivre les marcheurs. Ceux qui partent longtemps pour traverser des régions entières ou le monde. Ceux qui marchent dans leur ville. Ceux qui marchent pour écrire, pour penser. Ceux qui marchent pour exister. Ceux qui ne peuvent faire autrement. Il invite à réfléchir à sa propre pratique de la marche, à ce qu’elle nous apporte, à comment nous pouvons faire pour l’intégrer davantage dans notre vie. Seul bémol, quand on est un lecteur assidu d’essais ou de récits traitant de la marche, ce texte peut nous sembler un condensé et une répétition de ce que tous ces marcheurs expérimentés ont pu écrire. Toutefois, il permet de découvrir de grands aventuriers tels que René Caillé et ses marches vers Tombouctou ou Michel Vieuchange et sa marche vers Smara et sa bibliographie est une pure invitation à la lecture. À lire donc si vous aimez les essais, si vous n’êtes pas un grand lecteur de récits de marche ou si vous voulez explorer la question de la marche avec un regard plus universitaire.
L’expérience de la marche décentre de soi et restaure le monde, inscrivant l’homme au sein de limites qui le rappellent à sa fragilité et sa force. Elle est une activité anthropologique par excellence car elle mobilise en permanence le souci pour l’homme de comprendre, de saisir sa place dans le tissu du monde, de s’interroger sur ce qui fonde le lien aux autres.
Je ne conçois, pour ma part, d’autre saisie d’une ville que par corps au hasard des rues et de l’humeur.
La marche dénude, dépouille, elle invite à penser le monde dans le plein vent des choses et rappelle à l’homme l’humilité et la beauté de sa condition. Le marcheur est aujourd’hui le pèlerin d’une spiritualité personnelle, son cheminement procure le recueillement, l’humilité, la patience, il est une forme déambulatoire de la prière, offert sans restriction au genius loci, à l’immensité du monde autour de soi.
Marcher implique de réduire l’usage du monde à l’essentiel. Le chargement à emporter doit être restreint à l’élémentaire d’une poignée de vêtements et d’ustensiles, de quoi faire un feu ou ne pas mourir de froid, des instruments pour se repérer, de la nourriture, parfois des armes, des livres bien entendu. Le superflu se compte ici en peine, en sueur, en colère. La marche est dépouillement de soi, elle révèle l’homme dans un face-à-face avec le monde.
Eloge de la marche, David Le Breton, Métailié, coll. Essais Quand les livres sont une invitation à la marche avec Jean Béliveau, Bill Bryson et David Le Breton Trois styles, trois expériences, trois propositions assez différentes pour cette nouvelle sélection qui j’espère vous plaira. Prendre le temps de lire, de s’inspirer mais aussi de marcher, de flâner, de respirer profondément, d’admirer la beauté qui nous entoure. De se coucher dans l’herbe, de regarder les nuages, de laisser ses pensées s’envoler. Profitez de votre été, de la douceur, du calme. Et si vous avez des suggestions pour mes prochaines lectures, n’hésitez pas à m’en faire part dans les commentaires.
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D’autres inspirations pour l’été :
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