Collection « Errances »

Le vagabondage apporte le bienfait de se couper des nouvelles tragiques de l’univers médiatisé pour éprouver le réel.

Errer à la découverte du monde est à chaque départ une aventure de la connaissance.

En se substituant à l’entourage imposé, à la réalité inéluctable, l’errant s’offre une récréation du réel. Que l’on ne se méprenne pas, ce qui est invoqué vogue au-delà du divertissement, cet artefact dont les seuls buts sont de faire consommer et oublier sa condition à la multitude. Il s’agirait plutôt de voir le voyage comme une découverte de la conscience et de son lien avec le monde, une exploration de l’extériorité et de l’intériorité. L’errance, perçue comme une déambulation vers l’inconnu, vers l’autre, le grand Tout a ceci de commun avec la poésie : elle donne le mode d’emploi du monde.

Flâneries bohémiennes guidées par une envie ou par lyrisme géographique, un souvenir, un son, un fantasme, un amour, un songe d’enfance, une rencontre ou peut-être même juste par un goût d’épice, le voyageur s’embarque sans but précis et relate.

Tantôt circumnavigation, tantôt cabotage ; parfois balade ou alors pérégrination ; brièvement lors d’une promenade ou longuement lors d’un périple ; ces Errances parlent du départ, du cheminement sans calculs ou prévisions ni autre désir d’accomplir à profusion, juste être sur le sentier, la route, la voie. Soi et le monde.

La collection Errances propose un éventail de visions nomades, de fractions d’existences voyageuses, de rêveries vagabondes, de digressions aventureuses.

De courts textes dans un format qui suscite de se voir glisser dans une poche, une besace et emmener tout près ou loin ou très loin.

Des récits puis parfois des photos, un croquis, une carte, un poème, rien de normé ou calibré, comme pour la destination : erratique et imprévu dans le contenu. Un reste de liberté couché sur du papier ivoire, des mots qui soustraient un instant aux attentes du quotidien.

Souffleur de désirs nomades, de saveurs épicées, de mélodies lointaines ou de patronyme évocateur, Errances est un prétexte à se libérer des impositions conformes afin d’embarquer pour l’ailleurs.

En route !

Les titres

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Vers Syracuse. Une errance ferroviaire, Joël Schuermans

Partir pour une traversée de l’Italie, il semble évident que ça se doit d’être en train. Ne serait-ce que pour le rythme lancinant, pour la vie à bord, pour les étapes. Une errance en forme d’ode à la dolce vita qui passe par Rome et Naples. Et puis, traverser la Calabre, le détroit de Messine et parvenir enfin à Syracuse. Flâner dans les ruelles d’Ortigia, prolonger l’errance de plusieurs kilomètres vers la baroque Noto et décider d’un arrêt à Catane pour emprunter le tortillard de la Circumetnea et côtoyer le majestueux Etna, à la fois menaçant et envoûtant.
Alors que défilent pianissimo les rails, c’est un monde fait de saveurs, d’odeurs, de couleurs, de rencontres fugaces et d’une langue mélodieuse que cette nouvelle errance ferroviaire nous invite à arpenter.

 

Instants d'Afrique. Errances en Afrique de l'Ouest. Thomas Wild. Editions Partis Pour

Instants d’Afrique, Thomas Wild

Récit de voyages en Afrique de l’Ouest, du Sénégal à la Guinée en passant par le Mali, la Côte d’Ivoire ou encore la Gambie, sous forme de courts épisodes savoureux et pleins de cette énergie propre à la jeunesse et à cette région si vivante du monde. Un texte qui fera ressurgir les sensations et émotions de ceux qui ont visité ces pays ou qui donnera envie d’y aller pour vivre des rencontres et des moments inoubliables.

En roulotte à travers l'Europe centrale. Une errance hippotractée. Clément Magos Damien Ruelens Editions Partis Pour

En roulotte à travers l’Europe centrale. Une errance hippotractée, Clément Magos et Damien Ruelens

Le hasard n’est-il pas le meilleur des artifices pour rencontrer les autres ainsi que soi-même ? L’improvisation, la vulnérabilité, l’amateurisme, les voies nécessaires pour s’offrir pleinement à l’étranger et au destin ? En embarquant dans une nébuleuse ambition de voyage hippotracté, Clément et Damien ignorent tout des connaissances qui leur seront nécessaires, de leur itinéraire ou de la vie nomade. En s’abandonnant à l’inconnu et aux mains de leurs rencontres bienfaitrices, ils s’interrogent sur cette Europe centrale si peu familière. Croyant accomplir un pseudo exploit dans un monde balisé de toutes parts, ils se délectent d’une existence monotone et trépidante, romantique et triviale, au rythme du pas des chevaux.

Un récit profondément humain de deux jeunes aventuriers loufoques et attachants. 

Fragments d'Aran. Paul Delesalle. Collection Errances. Editions Partis Pour

Fragments d’Aran. Une errance insulaire, Paul Delesalle

Sous un ciel morne d’automne, se prendre à rêver d’une île, de grands vents et de tempêtes hivernales. Déplier des cartes, se perdre en projections, traîner sur Internet jusqu’à tomber sur une étrange annonce. Ainsi d’un désir de fuite naissait un voyage vers l’Ouest, vers l’Irlande et les îles d’Aran.

Partir, fuir les foules, leur préférer la compagnie de la pluie et de quelques fantômes littéraires. Rejoindre une île pour échapper aux convulsions de son époque, pour tromper le temps, pour réduire le monde à une mesure plus modeste.

Un récit fait de fragments de roche, de rencontres, d’ivresses comme autant d’étoffes d’un patchwork bariolé cousu par l’errance.

Vers Varsovie. Une errance ferroviaire, Joël Schuermans

Sortir par un matin d’automne de sa roulotte. Se rendre à la gare la plus proche et monter dans le premier train qui passe. Aller vers un de ces lieux qui habite l’imaginaire des voyageurs : Varsovie…

Errer de gare en gare, de train en train, de lieu en lieu. Être emporté par l’ivresse des rails et laisser son esprit vagabonder autour de l’errance choisie, de la liberté et du romantisme. Atteindre le bout de la ligne et repartir aussitôt.

L’aventure au pas de sa porte. Récit d’une errance ferroviaire vers Varsovie.

Biwak, Alban Cambe

Trois amis, des retrouvailles, de la vodka et un lac perdu dans la forêt polonaise. Une étrange découverte puis une fuite face à l’inconnu, face au passé, face à la mort.

Récit d’une errance autant hallucinatoire que physique et existentielle mêlant aventure, survie et délire fantastique. Une perte de repères. Une sorte de folie. Une nouvelle exploration du thème de l’errance.

Vers Sarajevo. Une errance ferroviaire, Joël Schuermans - Editions Partis Pour

Vers Sarajevo. Une errance ferroviaire, Joël Schuermans

Sortir par un nouveau matin d’automne de sa roulotte, enfiler ses chaussures de vagabond, prendre son sac et démarrer une nouvelle quête de liberté… Destination : Sarajevo et les Balkans.

Partir à la rencontre d’un peuple marqué par la guerre. Partir sur les traces de la grande Histoire du XXe siècle. S’interroger sur ce qui pousse les hommes à s’entretuer. Se demander comment vivre ensemble après ça. Découvrir une autre Europe, plus orientale, plus sauvage. Une Europe d’un autre temps…

Une nouvelle errance ferroviaire d’un observateur du monde où se mêlent rencontres, réflexions, rêveries.

Si vous pensez que votre travail a toute sa place dans cette collection, si vous voulez en savoir plus ou si vous souhaitez nous soumettre votre manuscrit, contactez-nous à partispour@gmail.com.