Famille Hope Souris - Elisa Gallois - Florence Robbiano - Editions Partis Pour
Famille Hope Souris - Elisa Gallois - Florence Robbiano - Partis Pour Editions

L’Histoire Extraordinaire de la Famille Hope Souris 

Depuis l’arrivée du nuage noir, dehors, tout est devenu terne et triste. L’air est irrespirable. Maman Simone et Papa Léon décident alors de partir. Partir pour ne pas perdre espoir. Mais où iront-ils?  

Une magnifique histoire d’amour, d’espoir et de reconstruction après le deuil d’un enfant écrite par Élisa Gallois et illustrée par Florence Robbiano.

Famille Hope Souris - Elisa Gallois - Florence Robbiano - Partis Pour Editions

Disponible sur notre site et dans toutes les librairies !

Famille Hope Souris - Elisa Gallois - Florence Robbiano - Partis Pour Editions

L’auteure

Elisa Gallois est une touche à tout enjouée.

Mère de trois enfants, quarantenaire, amoureuse de la route et des voyages, elle raconte depuis près de 13 ans grâce à ses différents supports digitaux (blog, Instagram) non pas sa vie mais sa vision de la vie.

De son enfance en Afrique, pieds nus dans la brousse, elle garde un rapport particulier à la Nature et à ce que la civilisation moderne lui inflige.

Hypersensible, la photo, l’écriture mais aussi la cuisine, les voyages ou encore ses différentes activités manuelles et artistiques lui permettent d’exprimer ses ressentis, le beau et le bonheur qu’elle recherche dans de tout petits rien.

Il y a deux ans, alors qu’elle souhaite agrandir sa famille, elle doit subir la perte d’un enfant.

Seule face à la détresse du deuil périnatal, elle décide d’écrire l’histoire extraordinaire de la famille Hope Souris afin d’expliquer à ses enfants sa tristesse et afin de ne pas laisser s’installer en eux des doutes, des peurs et des non-dits. Elle y raconte également sa vision de la société moderne, de l’écologie mais surtout l’espoir qu’elle entraperçoit au travers de la pureté de l’Enfance.

Famille Hope Souris - Elisa Gallois - Florence Robbiano - Partis Pour Editions

L’illustratrice

Florence Robbiano est illustratrice et installée à Bruxelles. Journaliste de formation, elle commence sa carrière dans les médias. Puis, l’envie d’un ailleurs et les parenthèses enchantées que sont les voyages lui font retrouver les crayons de son enfance. Le désir d’explorer le graphite et d’autres techniques l’amènent à animer des ateliers à médiations artistiques pendant six ans dans un centre de crise. Cette expérience en psychiatrie, riche de rencontres, est pour elle une immersion dans l’infini mystère de la complexité humaine. Une complexité qui imprègne certains de ses personnages qui portent en eux un secret dont ils sont les seuls à détenir la clé.

Outre les artistes et illustrateurs éclectiques qu’elle admire (Gustave Doré, Henry Darger, Julie Morstad, Joanna Concejo…), ce sont les mots et le lien à la nature de poètes tels que Walt Whitman et Henry David Thoreau, mariant réel et transcendance, qui sont sa source d’inspiration. Car si ses créations se veulent réalistes, les enfants qui les habitent sont hantés par l’envie d’un extraordinaire et flirtent avec un monde aux frontières du perceptible. Son intention est de faire converser ceux-ci avec l’invisible, de les faire accéder aux fragments de magie et d’idéal que chacun porte en soi. Des créations qui sont comme une ode à l’imagination.

Florence Robbiano choisit comme technique privilégiée le crayon graphite pour la douceur du trait et la nuance qu’il permet.

Trois questions à Elisa Gallois

1/ Avant de te lancer dans l’écriture de l’Histoire Extraordinaire de la Famille Hope Souris, inventais-tu, imaginais-tu déjà des histoires pour toi, pour tes enfants ? Quelle est la place de l’imaginaire dans ta vie ?

Je me suis toujours raconté des histoires et ce depuis toute petite. Mon imaginaire a toujours été un refuge mais aussi une évasion. J’ai des carnets remplis d’histoires écrites pour mes enfants que j’écris toujours en rapport avec l’actualité mais aussi les moments de vie que notre famille traverse

2/ L’Histoire Extraordinaire de la Famille Hope Souris est une histoire très intense. Toute en pudeur, en délicatesse. Une histoire dans laquelle se mêlent le chagrin et le bonheur, l’ombre et la lumière. Quelle est l’histoire de cette Histoire ? Pourquoi avoir ressenti le besoin de la transmettre ? Et enfin, comment s’est passée la rencontre avec Florence Robbiano ? 

J’ai écrit cette histoire alors que j’étais enceinte de mon quatrième enfant. Dès le début, cela a été une grossesse compliquée et j’ai su qu’il y aurait des problèmes à surmonter. J’avais décidé de faire un calendrier de l’Avent pour mes enfants sous forme d’une histoire par jour, cette grossesse en a été l’inspiration, elle me permettait de leur raconter les choses au fur et à mesure: de les tenir au courant et ce sans non-dits. J’ai dû mettre fin à cette grossesse peu avant Noël et l’histoire m’a permis de mettre des mots sur ce que nous traversions tous à ce moment- là.

3/ Les éditions Partis Pour étant consacrées avant tout au voyage (sous toutes ses formes), quel genre de voyageuse es-tu ?

Je suis une nomade née, j’ai pris mon premier avion pour la Haute Volta à deux mois et je n’ai jamais cessé depuis. Voyager c’est avant tout aller vers l’Autre, découvrir, s’enrichir et apprendre. Il est majeur pour moi que le voyage s’inscrive dans l’éducation que j’offre à mes enfants car je suis persuadée qu’en voyageant plus et donc en sympathisant avec l’Autre nous éradiquerions certains maux de notre monde comme le racisme ou les conflits religieux.

Trois questions à Florence Robbiano

Famille Hope Souris - Elisa Gallois - Florence Robbiano - Partis Pour Editions1/ Comment est née l’envie d’illustrer l’histoire d’Élisa ? Et comment s’est passée votre rencontre ? Vous connaissiez-vous avant de collaborer sur ce très beau projet ? 

Tu as deux heures devant toi? Pour ce qui est de la genèse de notre rencontre, je suis tombée amoureuse d’une de ses photos. C’était une image de sa fille Lou de dos avec un chapeau et une valise. Je l’ai tout de suite imaginée face à un livre ouvert donnant sur une forêt enchantée. J’ai eu envie de la dessiner. Une fois mon illustration terminée, je l’ai envoyée à Elisa. Je ne m’attendais vraiment pas à avoir une réponse de sa part. Mais elle a partagé tout de suite mon interprétation de sa photo de Lou dans un de ses stories. Ca m’a profondément touchée qu’une personne avec une telle communauté se rende aussi accessible. J’ai donc commencé à vraiment m’intéresser à sa page. J’ai trouvé dans ce qu’elle écrivait sous ses jolies photos beaucoup de sensibilité, de générosité, de poésie et d’humour. Et là, je suis tombée amoureuse d’Elisa (enfin, façon de parler, hein). Même si on a des vies extrêmement différentes, il y a plein de choses qu’elle partage qui me parle. J’ai vraiment compris pourquoi autant de gens la suivait. C’est une créatrice de contenus avec une âme et une vraie sincérité et ça, ça fait toute la différence. En ce qui concerne notre collaboration, ça s’est fait en plusieurs étapes. C’est une belle (et longue) histoire. Donc, si tu n’as pas 2 heures devant toi, je te propose qu’on se la garde pour une interview live sur Instagram. 😉

2/ Je suis ton travail d’illustratrice sur Instagram. Et, tu t’en doutes, j’aime beaucoup tes illustrations qui nous emmènent dans un monde onirique, poétique, un brin romantique… Beaucoup de douceur même dans la noirceur. Pourrais-tu nous décrire ton univers, ce qui t’inspire, la façon dont tu travailles ?

Je marche beaucoup. La nuit ou tôt le matin. J’ai l’impression que c’est dans ces moments-là que mon imagination s’envole.
Pour l’histoire d’Elisa, j’ai commencé par dessiner à peu près 100 souris de toute sortes pour bien m’approprier la morphologie de ces petits rongeurs. Elisa m’avait dit que chaque personnage correspondait à un membre de sa famille. J’ai, par conséquent, également pris cet élément en compte dans leur construction. Une fois que j’avais chaque personnage bien en tête, j’ai découpé le texte et fait ce qu’on appelle un chemin de fer. Ce qui me permettait d’assurer une certaine dynamique dans l’enchaînement des illustrations.
J’avais décidé, pour rendre hommage aux photos d’Elisa, d’offrir à chaque personnage un gros plan. J’ai l’impression que ceux-ci intensifient l’émotion et permettent à ceux qui les regardent de ressentir la magie qui germe dans les détails. Mais évidemment, pour donner un rythme au récit, j’ai alterné les plans : gros plan, plan d’ensemble, des images sans paysage parfois pour que l’attention se porte sur l’émotion des personnages et puis, des paysages quand ceux-ci me semblaient absolument nécessaires.
Même si toutes les images ne me sont pas apparues avant le début du travail, celui-ci a été très fluide. Presque magique. À peine une illustration terminée que la suivante m’apparaissait. À part un dessin qui ne me semblait au final pas adapté et que j’ai retiré de l’histoire, j’ai gardé chacune des illustrations réalisées dans le cadre de ce récit.

3/ Enfin, les éditions Partis Pour étant consacrées avant tout au voyage (sous toutes ses formes), quel genre de voyageuse es-tu ?

Jusqu’ici, j’ai toujours conçu le voyage comme un espace de réflexion dans des moments charnières de mon existence. Le côté vacances m’intéresse moins (même si ça m’arrive parfois aussi !). Il faut toujours que je parte pour une raison qui me porte : que ce soit l’apprentissage d’une langue, la découverte de médecines alternatives indigènes ou la quête d’un idéal. Par exemple, c’est après la claque du pamphlet d’Yves Paccalet “Lhumanité disparaitra! Bon débarras” que je suis partie en van pour tenter de trouver des solutions alternatives à notre mode de vie consumériste. Ca a été une grande désillusion. Je me suis rendue compte que les solutions proposées par ces communautés (aussi louables soient-elles) n’étaient absolument pas reproductibles au niveau mondial ou même national. Ce qui m’intéresse dans le voyage, c’est de revenir transformée. Même si parfois, cette transformation passe par le deuil douloureux d’un certain idéal… Mais c’est une promesse de re-construction aussi. Et c’est justement ça qui m’a touché dans l’histoire d’Elisa.

On en parle

Dans la sélection « Une notion par mois : le deuil » de la Librairie Le Failler (11/11/2021)
Présentation par Stéphanie Heyden dans l’émission « Canapé-Livres » (22/11/2021)
« L’illustration, le voyage au long cours de Florence » par Marielle Gillet dans l’Avenir (17/12/2021)

Notre livre vous intéresse ? Vous avez envie de nous soutenir ? Vous êtes curieux ? Vous cherchez un cadeau ? Faites un tour dans notre librairie !