Viens, je t'emmène. Iocasta Huppen. Justine Gury

Viens, je t’emmène ! par Iocasta Huppen

Illustrations de Justine Gury

Couverture. Viens je t'emmène. Editions Partis Pour. Iocasta Huppen. Justine Gury

Iocasta Huppen s’est prêtée au jeu des acrostiches en suivant l’alphabet et en faisant le tour du monde.
Pour chaque lettre, l’autrice a choisi une destination qu’elle décline en plusieurs mots qui participent à notre vision de celle-ci. De la Belgique à l’Inde en passant par le Maroc, la Roumanie, le Canada, l’Australie, la France, la Turquie, l’Ukraine, la Suisse, le Brésil ou encore la Chine, Iocasta Huppen et Justine Gury, qui signe à nouveau les magnifiques illustrations de ce recueil, nous emmènent pour un voyage autour du monde fait d’images exotiques ou ordinaires, philosophiques ou mythologiques, de références historiques ou littéraires, de senteurs et de couleurs. Enfin, au-delà de ce voyage, il s’agit de penser le monde. Des thématiques majeures de notre société, telles que l’environnement, la biodiversité, la démocratie, la paix, les droits des femmes,
la liberté de genre, sont abordées avec finesse et engagement.

Viens, je t’emmène ! est un voyage poétique riche de symboles et de références, qui nourrit tant les sens que l’esprit. À butiner, à dévorer, à laisser infuser…

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Affiche alphabet Viens je t'emmène ! Iocatsa Huppen Justine Gury

Une magnifique affiche réalisée par Justine Gury accompagne la sortie du recueil ! Une affiche pour voir l’alphabet avec des étoiles pleins les yeux, pour s’y perdre pendant des heures à la recherche des petits détails, pour sourire et apprendre l’aphabet à vos enfants dans la joie, pour habiller le mur d’une chambre, d’un bureau ou d’un salon, pour offrir à ceux qu’on aime…

On ne résiste pas aux magnifiques illustrations de Justine Gury

L’autrice

Iocasta Huppen, née en 1971, est d’origine roumaine et vit à Bruxelles. Elle est, à la fois :

Haïjine et Poète : six recueils de haïkus (dernier paru, Le Haïku à 5 Voix aux Éditions Unicité, 2022) ainsi que quatre recueils qui mélangent les genres littéraires ; c’est ce qu’elle appelle, fusions (dernier paru, Maison d’été aux Éditions Partis Pour, 2021). Elle compte également des participations à diverses anthologies ainsi qu’à des revues, sans oublier les quelques prix obtenus.

Chroniqueuse littéraire : son podcast « Aimez-vous les haïkus ? » peut être écouté sur Spotify et Spotify for Podcasters le dernier mercredi de chaque mois à partir de 12h00.

Animatrice d’ateliers d’écriture de la poésie d’influence japonaise, dans les écoles ou pour un public adulte. 

Initiatrice du Kukaï de Bruxelles qui regroupe quatre fois par an des auteur.e.s de haïku.

Et pour finir, membre honoraire de la Fondation Naji Naaman et membre de l’Association Francophone de Haïku (AFH). Elle suit également, les activités de l’Association des écrivains belges de langue française (AEB).

Suivez son actualité sur son site.

L’illustratrice

 

Justine Gury est née en 1994 dans le nord de la France. Le dessin a rapidement pris une place prépondérante dans sa vie. Après avoir étudié les Beaux-arts, ce qui lui a permis d’exprimer son univers graphique sur de nombreux supports, c’est finalement à l’illustration qu’elle choisit de se consacrer aujourd’hui pour  développer son univers graphique. Ce médium lui permet de créer de nouveaux espaces où les formes, les textures, les couleurs et les mots se mêlent au service d’une histoire, d’un message.

Son travail interroge le lien indéfectible entre le réel et l’imaginaire, donnant ainsi naissance à des décors et des situations oniriques originales et empreintes d’une douceur colorée.

Pour découvrir son travail : Justine Gury.

 

Trois questions à Iocasta Huppen et Justine Gury

1/ Iocasta, comment est né ce projet ? Un recueil d’acrostiches, ce n’est pas courant !

Les racines de ce projet d’envergure remontent au premier confinement, à savoir 2020. La grand-mère de ma fille lui avait envoyé un acrostiche avec son prénom, pour la remercier d’un dessin qu’Aline lui avait offert. J’avais trouvé que ma fille et ma belle-mère, Adeline, étaient très douées pour cet exercice d’écriture. Comme j’aime les défis, je me suis dit que j’allais en écrire aussi. Par jeu. D’abord d’après des prénoms, ensuite des mots-clés. Et c’est là où j’ai senti que quelque chose d’intéressant prenait forme. Après avoir posté quelques acrostiches sur ma page FB et en voyant les nombreuses et encourageantes réactions, j’ai continué.

Faire une sélection de mots pour écrire des acrostiches relève de la gageure. Alors, comme j’aime les symboles, j’ai décidé de me baser sur le Dictionnaire des symboles de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant. J’ai commencé à écrire en novembre 2021. J’avançais à l’instinct en laissant libre cours à mon inspiration ; si la première ligne d’un acrostiche lié à un mot-clé ne « venait » pas facilement, je n’insistais pas et j’abandonnais le mot en question. En un peu plus d’un an, j’avais fait le tour des mots de ce dictionnaire des symboles. Les lettres qui n’étaient pas assez fournies en mots m’ont conduite à en chercher dans le dictionnaire classique. Et c’est ainsi que j’ai encore à l’état de manuscrit une très grande quantité d’acrostiches.

Ensuite, le hasard a fait qu’en février 2022, lors de l’exercice d’écriture de haïkus sur la page FB NaHaiWriMo (National Haiku Writing Month), le thème imposé (différent chaque année) fut les villes du monde. Par défi et par plaisir, j’écrivais tous les jours non seulement des haïkus mais également des acrostiches. Et pour finir, lorsque toi, Laurence, tu m’as demandé d’insérer des villes dans ce projet, je me suis dit que le travail allait être ardu. Mais aujourd’hui je t’en remercie vivement car le projet a gagné en richesse et en consistance.

2/ Tu nous emmènes pour un véritable tour du monde. Comment as-tu choisi les destinations ?

Pour le choix des villes, je me suis basée en premier lieu sur les acrostiches écrits pendant le mois de février 2022, lors de cet exercice d’écriture dont je parle plus haut. Pour info : parmi toutes ces villes épinglées au mois de février, voici les huit dont j’ai tenu compte pour ce recueil : Auckland (Nouvelle Zélande), Copenhague, Iasi (Roumanie), Londres, New Delhi, Pékin, Rio de Janeiro et Vancouver. Pourquoi ces villes en particulier ? Parce qu’un certain nombre d’acrostiches présents dans le manuscrit, était en lien avec ces villes. Et ce fut le point de départ pour choisir les autres villes. Concrètement, j’avais ma liste de poèmes-acrostiches et dès que des éléments communs apparaissaient, je choisissais le pays et ensuite la ville, qui devait en plus correspondre à la lettre de référence. Inutile de vous dire ma joie à chaque concordance trouvée. Et au sujet des lettres de l’alphabet, j’ai dû faire appel à un seul subterfuge : pour la lettre « U », j’avais trouvé « Ouman » (en Ukraine) qui était parfait pour ce chapitre mais dont l’orthographe française ne correspondait pas ; alors j’ai choisi de tenir compte de l’orthographe d’origine.

J’ajouterais que parmi les villes présentes dans le recueil, il n’y en a que six que je connais pour y avoir vécu ou transité en tant que touriste : Bellac (France), Évolène (Suisse), Genève, Iasi (Roumanie), Québec et Vancouver. Pour le reste, c’est un travail de recherche que j’ai effectué, sans oublier mes connaissances générales des pays en question.

3/ Justine, comment as-tu abordé le travail d’illustration ? Était-ce aussi évident que pour votre précédente collaboration sur Maison d’été ?

Travailler sur les lettres en fonction des acrostiches a été un challenge. L’enjeu pour moi était de condenser en une seule image l’univers de chaque partie et de rester dans cette thématique du voyage.

J’ai travaillé les lettres comme des « kit ». Je travaille souvent par fragments que j’assemble, de cette manière, je peux déplacer, redécouper, rajouter de la matière ou en enlever, et cela, à l’infini. Ici, il fallait être encore plus méthodique car je devais à la fois respecter la forme des lettres de l’alphabet, mais aussi les poèmes de Iocasta. Et bien sûr, que chaque lettre soit unique !

Selon moi, nous sommes allées plus loin qu’avec Maison d’été. L’évidence de notre premier livre correspondait à la découverte mutuelle de nos deux univers. Le rapport texte image fonctionnait très bien dès le départ.
Ici, il fallait être plus précises, confronter davantage notre travail pour dépasser la première évidence. Aussi, comme notre première association a très bien fonctionné, mon exigence s’est intensifiée et je recherchais quelque chose de différent. Je ne voulais pas faire un deuxième Maison d’été. J’ai essayé de garder en tête la richesse de notre première collaboration tout en essayant le plus possible de repartir à zéro, d’apporter quelque chose de nouveau.

On en parle

Un billet de Denis Billamboz sur le blog Mes Impressions de lecture (30/08/2023)
« L’acrostiche, un voyage inattendu« , une chronique de Pierre Jauniaux sur le site Les Carnets et les Instants (31/07/2023)
« Littératures « singulières » », une recension par Michel Dufranne dans le magazine Femmes d’Aujourd’hui (06/2023)
Une chronique de Sandrine sur le blog Un livre dans ma valise (13/06/2023)

Extraits

ViensJeTEmmene_maquette_H_Gury_Huppen
ViensJeTEmmene_Maquette_J_Gury_Huppen
ViensJeTEmmene_Maquette_U_Gury_Huppen

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